Souvent, vos débuts d’intervention se passent mal parce que le trac vous empêche d’être à l’aise et d’établir une bonne connexion avec votre public. Vérifiez que vous appliquez bien les six éléments suivants, et vous aurez la sensation de bien mieux contrôler ce qui se passe en scène et d’évacuer le trac bien plus facilement.

Sourire
Même si ce que vous avez à annoncer n’a rien de rigolo, le sourire est la meilleure façon de créer une véritable connexion avec votre public.

Entrer sur scène avec dynamisme
Une entrée engageante et enthousiaste créera par effet d’empathie un véritable intérêt pour ce que vous allez dire.

Regarder votre public
La communication est une affaire d’échange qui se fait d’abord par le regard. Si votre public ne se sent pas regardé, il n’aura pas envie de vous regarder non plus. Et son attention sera très rapidement perdue.
Pensez à la dernière fois que vous avez vu quelqu’un présenter avec un PowerPoint : cette personne n’avait-elle pas le regard perpétuellement dirigé vers l’écran derrière elle ? Au bout de combien de temps avez-vous décroché ?

Vous ancrer au sol
« Sentez » le sol, gardez les pieds sur terre. Ne les déplacez pas de manière incontrôlée, cela aurait deux effets :
– Parasiter votre discours par des éléments de nature à distraire l’auditoire.
– Vous empêcher d’être à 100% dans le lieu et le moment
Attention, ce la ne veut pas dire que vous ne pouvez pas vous déplacer ! Mais faites-le en sachant pourquoi, et lorsque vous décidez de votre nouvelle place, ancrez-vous de nouveau au sol.

Savoir exactement par quoi vous allez commencer
Les débuts peuvent être difficile, et sous l’emprise du trac vous risquez d’hésiter sur vos premiers mots. Vous éviterez cela en ayant répété, rabâché, remâché votre première phrase suffisamment de fois pour que la dire soit devenu de l’ordre du réflexe. Ayez une accroche qui donne envie au public d’écouter la suite.

Vérifier que vous respirez bien
L’air circulant à travers les cordes vocales « déclenche » votre voix. Assurez-vous d’adopter une respiration ventrale, de ne pas éprouver de tensions notamment au niveau de la gorge, de ne pas être en « apnée » et de ne pas parler systématiquement sur la fin de votre expiration. « Posez » votre voix.

Tout cela se passe en quelques secondes  et peut donc vous sembler compliqué à mettre en œuvre. De la même manière que la conduite automobile, il faut vous entraîner et vous appliquer afin que cela devienne un réflexe : vous l’avez peut-être oublié, mais l’enchaînement d’actions pour changer de vitesse (lâcher l’accélérateur, appuyer sur l’embrayage, poser la main sur le levier, passer la vitesse, poser la main sur le volant, lâcher l’embrayage, appuyer sur l’accélérateur) vous a semblé difficile et épuisant au prime abord.

Aujourd’hui vous le faites sans y penser.